L'absence de la victime ne justifie pas notre silence

Quand on souhaite créer un environnement de travail inclusif, il est essentiel de reconnaître que notre silence face aux micro-agressions perpétue une culture d’injustice. Même en l’absence des personnes visées, nous avons le devoir d’intervenir et de dénoncer tout comportement stigmatisant.

L’adage bien connu « qui ne dit mot consent » rappelle que notre silence peut être interprété comme une forme d’approbation tacite. Ainsi, lorsque nous sommes témoins de micro-agressions, notre silence ne fait que renforcer ces attitudes hostiles, même si les personnes stigmatisées ne sont pas présentes.

Se taire quand on est témoin d’une blague raciste, sexiste ou homophobe, c’est laisser le droit au racisme, au sexisme ou à l’homophobie d’exister.

Il est donc essentiel de ne plus tolérer ces comportements et de prendre position pour les dénoncer, que ce soit lors de réunions, de conversations informelles ou de tout autre contexte professionnel.

En tant qu’Allié·es de la diversité, nous avons la responsabilité de réagir. En refusant de rester passifs face aux micro-agressions, même en l’absence des victimes, nous contribuons à créer un environnement plus sûr, plus inclusif et plus respectueux pour toutes et tous